Marc Bidou Pdg Bilendi : "Des acquisitions dans l'activité études en ligne".
Résultats semestriels 2014 de l'ex-Maximiles devenu Bilendi

24 septembre 2014 22 h 39 min
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Bilendi est le nouveau nom de la société Maximiles spéciaiiste de la fidélisation en ligne.

Depuis plusieurs années la société s’est développé également sur les panels en ligne.

Revue de détail du semestre et des perspectives avec Marc Bidou Pdg Bilendi. 

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Marc Bidou, bonjour. Vous êtes le Pdg de Bilendi, Bilendi, c’est le nouveau nom, l’ancien nom c’était Maximiles. Vous avez changé de nom et on va parler de votre activité et pourquoi ce changement de nom. Après vos résultats sur le premier semestre, on l’évoque rapidement, mais la nécessité de changer votre nom, pourquoi ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Parce que la société a profondément changé depuis plusieurs années, l’activité est vraiment internationale, on a racheté des sociétés en Angleterre, en Allemagne, nous avions des marques différentes en Allemagne et nous adressons les mêmes clients. Donc on ne pouvait pas opérer sous différentes marques. C’était un réel besoin de s’appeler Bilendi, tant dans notre activité Panel que Fidélisation.

Web TV www.labourseetlavie.com : Sur le premier semestre, là on est plutôt en baisse sur les résultats à nouveau, qu’est-ce qui pèse le plus aujourd’hui sur votre activité ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Il y a le secteur Fidélisation qui continue à souffrir. Je dirais qu’il y a un côté attentiste des grands comptes qui ne relancent pas et ne lancent pas de grands programmes CRM dans le contexte actuel et repoussent les décisions. Donc pour nous c’est conjoncturel. On a déjà connu une période un peu comme cela en 2008-2009 et c’était reparti très fort dans les années 2010-2011. En revanche, dans l’activité Panel en ligne, elle se développe correctement, même si les chiffres sur le semestre ne sont pas extraordinaires, mais on a fait des bons chiffres en France par exemple.

Web TV www.labourseetlavie.com : Donc là il y a, on va dire, un rééquilibrage en cours de vos activités ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Oui, et puis surtout un axe fort de développement dans le secteur des études où on arrive avec des panels extrêmement forts dans les différents pays européens, des technologies innovantes dans la mobilité, dans les systèmes de tracking de campagnes publicitaires, et à l’heure de ce que l’on appelle le Big Data, de l’explosion des données en volume, en variété et en vélocité, notre expertise de collecte de données également dans le monde de la fidélisation est très forte. On sait se connecter sur les gros systèmes d’information, les systèmes de caisse, les systèmes de paiement, et c’est vraiment une force dans le monde des études à l’heure actuelle.

Web TV www.labourseetlavie.com : Il y a besoin toujours d’investir, justement compte tenu de cette évolution qui est… on parle Big Data, c’est rapide, l’évolution en cours est très rapide ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Continuellement, enfin c’est vraiment, c’est quelque chose… à la fois c’est une contrainte et c’est une opportunité quand on a d’autres acteurs qui sont peut-être un petit peu moins innovants, et oui, on n’arrête pas d’investir, notamment en technologie et en offre Marketing. La mobilité, au sens large, et toutes les technologies autour de cela, c’est quelque chose de très fort et qui nécessitent des investissements lourds. Tout ce qui est mesure d’audience également, et malheureusement le marché, en millions d’euros, n’est pas encore très développé, là pour encore peut-être un ou deux ans. Donc les investissements ne sont pas, à très court terme, compensés par du revenu additionnel.

Web TV www.labourseetlavie.com : Quand on regarde les différents pays sur lesquels vous êtes présents, il y a des évolutions de marché assez similaires ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Alors, là où en est le plus à l’international, c’est dans notre activité sur les instituts d’études. C’est assez contrasté et la réalité ne reflète peut-être pas la macroéconomie, on sait que la France est plutôt dans une passe difficile, mais au niveau macro-économique, mais le premier semestre a été assez bon pour tous les instituts d’études en France et a été vraiment très, très bon pour nous. L’Allemagne et l’Angleterre où la macroéconomie est plutôt bonne, je dirais, à l’inverse, cela a été un petit peu plus compliqué au premier semestre.

Web TV www.labourseetlavie.com : Vous donnez un objectif en tout cas de chiffre d’affaires sur les études en ligne, vous souhaitez le doubler à l’horizon 2016, est-ce que cela va se passer par cette croissance organique ou il va falloir aller plus vite ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : On intègre dans cet objectif évidemment une acquisition, la croissance organique ne permettrait pas de doubler à cet horizon. Donc c’est une combinaison d’organique et de croissance externe, là-dessus on est très actif. Ce n’est pas complètement nouveau, cela fait déjà un peu plus d’un an ou de deux ans que l’on recherche activement des cibles dans ce secteur d’activité. Il n’y en a pas énormément mais on regarde tout ce qui peut être stratégique et à un prix raisonnable pour la société.

Web TV www.labourseetlavie.com : L’enjeu aujourd’hui, c’est vraiment de suivre ces consommateurs européens dans leurs nouvelles attitudes ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Oui, le consommateur qui génère de plus en plus de données. Vous en générez quand vous rentrez dans le point de vente, quand vous payez à la caisse, quand vous utilisez une carte de paiement, quand vous vous déplacez, en géolocalisation, quand vous surfez sur Internet, sur les réseaux sociaux, enfin, je ne vais pas prendre toutes les illustrations de génération de données. Et donc, l’enjeu pour les grandes marques aujourd’hui, c’est de la collecter cette donnée qui nécessite des technologies de plus en plus sophistiquées, de traiter des très gros volumes de données, et une fois qu’elle est collectée, de l’utiliser et qu’elle soit intelligente, donc de la croiser et de la faire parler. Donc c’est toute une chaîne qui est assez complexe à maîtriser.

Web TV www.labourseetlavie.com : Cela peut prendre du temps donc sur cette partie études en ligne, peut-être plus de temps que prévu ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Alors, la partie études en ligne est une partie plus établie avec des volumes d’affaires assez significatifs, de questionnaires sur Internet, c’est un marché que l’on estime à peu près à 300 millions d’euros en Europe, donc il y a un gros volume d’affaires. La croissance est moindre que ce qu’elle était autrefois, mais voilà, c’est quelque chose de stable sur lequel on va se développer dans les mois à venir, notamment aussi par acquisition et par développement de notre offre de services. Les innovations en mobilité et technologie très nouvelle, il y a forcément un délai entre le moment où on le lance et cela se concrétise en gros volume d’affaires.

Web TV www.labourseetlavie.com : La partie Fidélisation, même si c’est l’activité historique, est-ce qu’elle n’a pas vocation finalement à diminuer, peut-être compte tenu de cette évolution technologique qui est en cours ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Non, elle va évoluer c’est-à-dire que, quand on va se remettre à relancer des programmes de fidélité, ce n’est plus de la même manière qu’avant. Ne serait-ce que par rapport à il y a cinq ans, je ne compare pas avant Internet évidemment, mais par rapport à il y a cinq ans, un programme de fidélité maintenant intègre obligatoirement une dimension mobile, pour consulter, etc., mais cela va être notamment pour tracer le client dans le point de vente, notamment par des technologies « e-beacons » NFC, etc., va intégrer les dimensions de cookies tracking pour croiser les données de surf sur Internet et de comportement en point de vente. Donc ce sont des évolutions fortes qui viennent s’additionner avec les technologies de base que nous maîtrisons depuis longtemps.

Web TV www.labourseetlavie.com : Le mot de la fin sur l’ensemble de l’année 2014, est-ce que vous comptez, en tout cas sur la deuxième partie de l’année, la rentabilité ?

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : 2014 demeure toujours une année avec peu de visibilité. Le peu de visibilité n’est pas forcément négatif, on a fait des très bons chiffres en France au premier semestre. Maintenant, quand on interroge nos clients, eux-mêmes ont peu de visibilité, donc on est encore dans le reflet de cette situation économique.

Web TV www.labourseetlavie.com : Merci Marc Bidou d’avoir fait le point avec nous.

Marc Bidou, Pdg de Bilendi : Merci.

 

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