Didier Testot Fondateur de LA BOURSE ET LA VIE TV revient dans l’Info éco + Sud Radio sur les thèmes suivants :

Didier, cette semaine, vous voulez nous parler du charbon, pourquoi ?

Alors que la COP28 vient de débuter dans les Emirats, il est utile de faire un focus sur le charbon Vous le savez Jean-Marie, en Europe, il y a ceux qui sont restés au charbon tout en basculant sur l’éolien ou le solaire, et qui prétendent nous donner des leçons sur notre stratégie énergétique. J’ai ici même eu l’occasion de parler de l’influence de l’Allemagne sur des associations qu’elle finance contre le nucléaire français. Dans notre classe politique, peu de voix pour s’élever contre cette ingérence étrangère inadmissible d’un soi-disant partenaire. Et cette semaine justement Sciences et Venir relate des données intéressantes concernant le charbon si aimé outre-Rhin. En Europe, les mines à charbon seraient responsables de 23.000 morts prématurées par an, selon un rapport rédigé par plusieurs ONG en 2016. Mais ces chiffres pourraient être largement sous-estimés : les particules fines émises par mines à charbon seraient deux fois plus mortelles que les autres, selon une récente étude publiée dans Science.   » Pcq Les mines à charbon émettent de nombreux produits chimiques, comme des métaux, de l’oxyde de nitrogène et de dioxyde de soufre. Ces émissions contribuent à la production de petites particules, les particules fines PM 2,5 (des particules dont le diamètre est de 2,5 microns, ndlr) que les gens respirent dans la vie de tous les jours. Respirer ces particules a un impact négatif sur la santé pouvant aller jusqu’à la mort », explique ainsi le Pr Lucas Hennemann, spécialisé en ingénierie de l’environnement à l’Université d’Harvard. Et donc l’exposition à la pollution de l’air est associée à une santé dégradée et à un risque de mortalité plus accru.

Peut-on être plus précis sur l’impact du charbon ?

Forcément essayer de quantifier les décès dus à la pollution reste compliqué : le manque de bases de données de grande ampleur et le peu d’estimations spécifiques à certaines sources de pollution rend cette tâche difficile souligne l’article. Cette fois, de nouveaux travaux, menés par l’équipe américaine du Pr Hennemann, vont dans le même sens. Ils concluent dans l’étude la plus étendue à ce sujet que 460.000 décès sont imputables à la pollution des mines à charbon entre 1999 et 2020.L‘équipe de l’Université d’Harvard s’est penchée sur les données de santé de plus de 650 millions de personnes et les ont croisées avec les émissions issues de 480 centrales à charbon sur le territoire américain….

La COP28 débute à Dubaï, les défis environnementaux se multiplient

La nécessité d’agir s’intensifie. On le sait pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, grand engagement de la COP21, qui avait abouti à la signature de l’Accord de Paris en 2015 pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. 8 ans après, cette lutte contre contre le réchauffement climatique demeure une priorité absolue.  Le dernier rapport du Giec (mars, 2023) affirme que pour limiter le réchauffement sous le seuil les investissements correspondants doivent être multipliés par un facteur de 3 à 6.C’est l’enjeu de ce sommet qui se déroule chez des producteurs d’énergie fossiles à forte émission de CO2, quels moyens et pour quels pays, pour éviter que ceux qui n’en sont pas à notre stade de développements fassent les mêmes erreurs et puissent rapidement passer aux énergies propres. La volonté réelle et non affichée sera-t-elle là, l’espèce humaine montrera à nouveau son intelligence ou sa bétise !

Une légende de l’investissement à Wall Street n’est plus : Charlie Munger

Peut-être que ceux qui nous écoutent connaissent Warren Buffet, Charlie Munger c’était son bras droit, il est décédé cette semaine à 99 ans, j’ai envie de dire qu’il en a vu des crises financières mondiales, mais qu’il fait partie d’un cercle très fermé de ceux qui ont su naviguer dans toutes ces crises financières avec brio. Il a passé 60 ans aux côtés de Warren Buffet qui a créé Berkshire Hathaway et ce duo lui a su s’enrichir et par la même leurs actionnaires en investissant aux bons endroits, sans paillettes, mais avec réussite. Le décès de Charlie Munger, vice-président de Berkshire depuis 1978, marque la fin d’une époque dans le monde de l’entreprise et de l’investissement. Alors que 100 dollars investis dans le S&P 500 en 1978 valent 16 527 dollars mercredi, ces mêmes 100 dollars investis dans Berkshire Hathaway vaudraient près de 400 000 dollars. Pour deux gars qui ont commencé dans une épicerie d’Omaha, bravo !

 

De nombreuses maximes pour investir qui valent tout l’or du monde

Elles peuvent paraître évidente, mais si vous investissez, pensez-y, car elles ont fait leurs preuves, loin des délires des influenceurs de Dubaï amateurs de files de belles voitures et de champagne

Dépensez moins que ce que vous gagnez.  Investissez avec prudence. Ou avec le maximum de risque mais aussi le maximum de précautions.
Fuyez les personnes toxiques et les business toxiques. Favoriser les business et les gens sainsPréférez le long terme conservez vos positions gagnantes.
N’arrêtez jamais d’apprendre. Et celles pour les investisseurs « Vivez selon vos revenus et épargnez pour pouvoir investir. Apprenez ce que vous devez apprendre.

La montagne de cash de la firme d’Omaha s’est ainsi accrue encore de 13%, quasiment au plus haut à 147 milliards de dollars, ce qui signale sans doute que Buffett et ses équipes ont du mal à trouver de bonnes affaires. La firme reste fidèle à Apple, qui représentait en fin de trimestre plus de la moitié du portefeuille actions de Berkshire Hattaway. Tribute to Charlie Munger

 

Seule la vidéo fait foi sur le contenu de l’émission « L’info éco + » diffusée à 8h45 ce samedi 1er décembre sur Sud Radio. 

Toutes les émissions “L’info éco +” déjà diffusées sont disponibles sur ce lien : https://www.labourseetlavie.com/category/economie-et-pedagogie/linfo-eco-presentee-par-didier-testot-sur-sud-radio