Jean-Yves Bouffault.
Président du directoire IMS

7 octobre 2009 3 h 49 min
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Entretien réalisé avec Jean-Yves Bouffault, Président du directoire d’IMS, spécialiste de la distribution d’aciers spéciaux en Europe le 11 février 2009.

Sur l’année 2008 :

J.-Y. Bouffault : «Au quatrième trimestre 2008, nous avons eu un destokage violent (?) dès le moi de mai, on a pris de décisions qui font que l’on termine dans de bonnes conditions cette année très chahutée. En mai, on a commencé à diminuer nos commandes d’acier pour la dernière partie de l’année, en juillet, on a dit que l’on ne continuait plus les acquisitions(? )et on a initié des réductions de coûts opérationnels pour adapter notre organisation».Sur le marché de la distribution des aciers spéciaux en 2009 :J.-Y. Bouffault : «Le destockage a commencé pour nous le 15 octobre 2008 (?) On va commencer à avoir un regain dans nos commandes au cours du mois de mars, et en avril on va avoir ce qu?on recherche tous c’est-à-dire un marché réel égal au marché apparent (?) Ce qui est plus confortable pour gérer l’entreprise».Sur l’évolution de l’actionnariat de la société :J.-Y.Bouffault : «Le projet de Jacquet, je ne le connais pas bien, il y avait un projet en septembre et aujourd’hui il y a un autre projet (..) tout ce qu’il a annoncé quant à ses grandes lignes d’actions s’il avait le contrôle de la société, cela n’apportera aucune valeur, à lui peut-être, mais à l’actionnaire rien ».Sur le modèle IMS et celui proposé par Jacquet :J.-Y. Bouffault :« Toute la richesse d’IMS c’est d’accueillir des entreprises(?)IMS, ce sont des sociétés qui sont dans les mêmes métiers et que l’on essaye de faire travailler ensemble et de trouver entre-elles des synergies (…) Ce sont deux modèles différents, ce serait un massacre de vouloir les rajouter, de les assembler, et de les faire travailler ensemble ».Sur la stratégie pour l’exercice 2009J.-Y. Bouffault :« Le programme pour 2009 s’appuie sur la volonté de continuer à prendre des parts de marchés en Europe, de passer progressivement de 10 à 15% au cours des deux ou trois prochaines années (…) une priorité à la génération de cash afin de de continuer à nous désendetter ».