Une alternative aux Gafas est possible - Eco : Le monde d'après est bien agité - Les cryptos s'incrustent dans la Finance et les entreprises.
L'info éco + avec Didier Testot Fondateur de LA BOURSE ET LA VIE TV sur Sud Radio (23 octobre 2021)
L’INFO ECO + avec Didier TESTOT FONDATEUR DE LA LA BOURSE ET LA VIE TV
#SudRadio] 🔴 Cette semaine, Didier TESTOT revient dans l’info éco + avec Jean-Marie Bordry sur les thèmes suivants :
Au cours des dernières semaines vous nous avez parler de Cloud souverain, et une initiative française a retenu votre attention
Oui je sais parler du Cloud n’est pas forcément vendeur, cela ne fait pas toujours de clics, cela devrait, je parle à ceux qui nous écoutent, car derrière ce nuage, et la bataille qui se joue en ce moment, c’est de souveraineté qu’il s’agit, celle qui nous permettrait de nous protéger, de protéger nos enfants et petits-enfants dans cet univers numérique.
Les Grands groupes Français ont signé avec les GAFAs ont multiplié des Accords et font même de la publicité dans les médias à ce sujet. L’Etat encourage ce cloud de confiance
l’Etat a laissé des accords se dérouler notamment entre les Grands groupes et qui ressemblent là on peut le dire à Munich 1938 il y a 83 ans ce mois-ci. En estimant par la voix du Président dans son plan France 2030, la semaine dernière, qu’il “est faux de se dire que nous aurons un cloud totalement souverain dans cinq ans, parce qu’on a pris beaucoup de retard“. Et pourtant nous avons les Français qui peuvent le faire, il suffit de lever les yeux, l’Elysée enferme trop nos Présidents, jeune ou moins jeunes.
1938 Didier vous avez la main lourde si je puis dire
Jean-Marie, j’essaye dans cette émission toutes les semaines de ne parler que des faits, pour expliquer l’économie, et ses dessous. Si je parle de Munich c’est que dans notre mémoire collective, celle de nos parents et grands parents, cet évènement que nous avons étudié en Histoire, nous le vivons aujourd’hui dans le domaine des plateformes technologiques américaines qui dominent le jeu stratégique. Et de reculades de l’Europe ou de la France…
Car nous le savons tous, l’enjeu désormais c’est soit l’Europe, la France, en particulier, trouvent et font tout pour une alternative aux Gafas, donc priorité de tous les jours, soit d’une manière ou d’une autre notre Nation sera aux mains de ces entreprises.
Dans ce contexte, je relaye ici la Tribune de huit acteurs tricolores du logiciel -Atolia, Jalios, Jamespot, Netframe, Talkspirit, Twake, Whaller et Wimi- qui ont annoncé le 18 octobre la création d’un collectif qui les regroupe en une sorte d’équipe de France des solutions cloud souveraines.
Concurrentes mais solidaires face à Microsoft, leader du marché des solutions bureautiques, ces huit pépites du SaaS (software as a service) proposent des alternatives françaises dans les domaines de la messagerie, du traitement de texte, du tchat, de la visioconférence ou encore du stockage de documents.
« Nous sommes en mesure de proposer dès aujourd’hui une alternative crédible à la suite logicielle Microsoft 365, anciennement Office 365 », revendiquent-elles dans un communiqué commun.
Et c’est pourquoi j’ai parlé de Munich, cette honte quand nous avons capitulé face à Hitler reculant d’un an la guerre mais ne l’évitant pas.
Nous faisons la même chose aujourd’hui par ignorance de ces sujets ou complicité des dirigeants. Et cela montre qu’Emmanuel Macron qu’on pouvait croire un peu mieux calé que ses prédécesseurs dans ce domaine des nouvelles technologies ne l’est pas. Cette initiative je l’espère sera suivie d’autres, car nous avons des champions dans ce domaine, il faut juste que l’Etat, l’Administration, nos services, les Régions, tout le monde joue la France et ses entreprises numériques.
Didier, un sujet toujours d’actualité, celui des pénuries, de l’inflation, bref de l’économie mondiale qui a le hoquet.
Cette semaine, inquiétude sur des coupures de courant ou de gaz cet hiver. Sans évoquer le pire qui n’est jamais certain, la réalité Jean-Marie, c’est toute l’économie mondiale qui est mise à mal par les conséquences de la crise sanitaire.
Ainsi la pénurie de chauffeurs de camion s’est mondialisée et les chaînes d’approvisionnement du monde entier sont ralenties en conséquence. Les experts disent que les pénuries sont dues aux départs à la retraite et aux camionneurs qui quittent le terrain pour d’autres opportunités d’emploi. La pandémie et l’approche des fêtes de fin d’année vont probablement continuer à faire pression sur la chaîne d’approvisionnement et pourraient donc l’aggraver.
Un milliardaire américain John Catsimatidis, propriétaire et Pdg de la chaine de supermarchés de New York Gristedes a par exemple averti que les prix plus élevés pour des choses comme la nourriture et l’ essence persisteront “au moins jusqu’à la mi-2022”. C’est aux Etats-Unis, mais l’Europe est dans la même tendance.
Ce monde d’après qu’on nous avait promis + vert ou + rose selon les études marketing est pour le moment bien agité Jean-Marie.
Pour terminer Didier, un événement sur les marchés financiers qui a fait du bruit cette semaine
Oui le premier fonds d’investissement indiciel (ETF) américain lié au bitcoin a fait ses débuts mardi à Wall Street, beaucoup d’acteurs des cryptoactifs voyant dans ce nouveau produit un moyen de populariser encore + les actifs numériques.
Le ProShares Bitcoin Strategy ETF (nom de code BITO, 41,22 $US), de son nom complet, est un fonds dit indiciel ou ETF (exchange traded fund), c’est-à-dire un fonds d’investissement dont les parts peuvent être achetées ou vendues à tout moment, comme des actions.
En achetant des parts de ce nouvel ETF, les investisseurs ne vont pas miser directement sur des bitcoins. Leur argent sera placé sur des contrats à terme liés au bitcoin.
«Avant d’investir dans un fonds qui détient des contrats futurs sur le bitcoin, assurez-vous d’avoir bien pesé les risques et les bénéfices», avait rappelé le gendarme de Wall Street qui ne s’est néanmoins pas opposé à l’enregistrement de ce nouvel ETF. Jusqu’ici, la SEC avait systématiquement rejeté toutes les demandes d’enregistrement qui lui avaient été soumises depuis la première, en 2013.
L’arrivée de ce nouveau fonds a dopé le cours du bitcoin ces derniers jours. Avec pour la crypto monnaie la plus connue le Bitcoin qui cette semaine a dépassé les 63 000 dollars. Et dans la même semaine acrochez vous Jean-Marie, en quelques secondes, le cours de la reine des cryptomonnaies s’est effondré, passant de près de 66 000 dollars à 8 200 dollars, soit une chute de – 88%. Sans explication sérieuse.
MSCI entreprises de services financiers alerte sur les risques associés à ces actifs numériques et autres fintechs cryptographiques qui s’infiltrent plus largement dans les portefeuilles d’investissement qu’on ne le pense.
Cela ressemblerait presque à un virus informatique qui se propage de serveur en serveur. Selon les dernières recherches de MSCI, les cryptomonnaies font courir de sérieux risques à des milliers de milliards de dollars investis en Bourse.
Selon MSCI cette année a marqué un tournant avec des entreprises assumant des portions non négligeables de bitcoins dans leur bilan. Cf Tesla Des boursicoteurs aux investisseurs institutionnels, les investisseurs en Bourse seraient de plus en plus exposés à de nouveaux défis en termes de comptabilités, de sécurité, mais aussi d’enjeux ESG (questions environnementales, sociales et de gouvernance).
«Des questions telles que: qui dans l’entreprise connaît le mot de passe pour accéder à votre portefeuille anonyme et privé, qui conserve un milliard de dollars en bitcoins? Et comment surveillez-vous cela», interroge MSCI, vous verrez qu’on reparlera de ces sujets majeurs pour la Finance et les entreprises concernés.
Les analystes de MSCI pointent ainsi le manque d’expertise en crypto parmi les comités de direction, les conseils d’administration et autres sphères décisionnelles. Sur environ 6500 CV des dirigeants passés au crible par les analystes, seules 79 personnes mentionnaient des références aux cryptomonnaies ou à blockchain !
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