Ce cri du désespoir de Patrick Richard quinquagénaire expérimenté

23 Mai

Je suis en contact depuis plusieurs mois sur Linkedin avec Patrick Richard un spécialiste de la relation client, qui a travaillé dans de nombreuses entreprises, mais qui depuis plusieurs mois peine à trouver une solution à sa situation, malgré de nombreuses démarches.

Son dernier post, qui n’est pas le premier au ton alarmiste m’a conduit à décider de le publier tel quel ici sur ce blog au coeur d’un site dédié aux entreprises, avec plus de 900 dirigeants. L’un d’entre-eux aura peut-être l’occasion de le lire. Je le partagerais également car il n’y a en effet aucune raison pour qu’à 58 ans la vie se termine, avec une telle expérience, nul doute que des entreprises peuvent avoir besoin de conseils et Patrick Richard pourra être cet appoint expérimenté.

Alors si comme moi, vous trouvez cette situation anormale et que vous pouvez agir et le contacter pour un ou des projets, n’hésitez-pas

Son article sur Pulse via Linkedin de ce jour le 23 mai 2016, c’est ma fête, pas la sienne, alors si cela peut l’aider, j’en serais ravi :

« Je mourrais dans 100 jours… »

Ceci est devenu insupportable pour moi qui travaille depuis l’âge de 17 ans sans compter mon énergie, mon temps, mon dévouement malgré une force de caractère exceptionnelle puisée dans le sport et dans l’amour de l’Humain.

Seulement voilà, le marché du travail, en particulier depuis 2012,  se fait de plus en plus cruel en particulier vis à vis des seniors mais aussi avec les juniors que j’ai vus de mes yeux humiliés, déconsidérés malgré de longues et brillantes études…

Pour ce qui me concerne, un nombre quasi nul de réponses, un téléphone muet à de très rares exceptions solidaires, malgré l’exploration la plus large possible du marché du travail par courrier, en présentiel, en hésitant pas à candidater à des postes qui me renvoient à ce que je faisais à l’âge de 20 ans en compétences et en salaire. Est-ce normal de devoir sacrifier 40 ans d’efforts et de courage ?

Au nom de quel monde du travail, un cadre supérieur, dont le talent, l’humain et les résultats sont reconnus, doit-il se résoudre à aller faire du porte à porte payé à la commission dans son propre pays où les scandales éclatent tous les jours, où le recrutement n’a jamais autant été un marché caché, où les personnes en inactivité sont écartées ? Un chômage qui est devenu tabou, honte, désintérêt. Et des millions de personnes qui taisent leur misère (les chômeurs ne sont pas dans la rue, ils ne bloquent pas les gens qui travaillent, ils cherchent activement ce travail qui leur redonnera le goût de vivre).

Un pays où le communautarisme fédéré autour de véritables baronnies solidement ancrées interdit à toute personne au parcours atypique de seulement se donner le droit de survivre.

Je ne supporte plus cette vie avec la précarité pour horizon. Je ne supporte plus ces lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis, samedis à espérer avec les jours me rapprochant du pire qui s’égrainent inlassablement.

Je ne supporte plus que tout ce que je publie avec mon coeur et mon sens du service ici sur LinkedIn soit scruté par des gens qui consultent mon profil en caché comme si ma souffrance était un spectacle, comme si j’étais un pauvre singe en cage avec les regards sur mon profil en guise de cacahuètes. Osez vous afficher même si vous avez été ceux qui m’ont fait subir ces derniers temps des choses que mes valeurs m’empêchent de développer, sauf à vouloir donner du crédit à ces personnes qui devraient être interdites d’humain dans les entreprises, autrement dit, interdites d’entreprises tout court.

Alors qu’il y a des personnes merveilleuses de coeur et d’esprit ici sur LinkedIn, qui apprécient, qui s’identifient au travers de mes chroniques et qui ont été d’un soutien fantastique, un soutien gravé au plus profond de mon coeur, au plus profond de ma vie.

Où êtes-vous dirigeants avec des valeurs, celles que vous écrivez et clamez dans tous vos discours ? Ne vous cachez pas s’il vous plait derrière des processus, des règles, des modes de recrutement ? Parce que vous savez comme moi que déroger fait aussi partie de votre quotidien… Et déroger à un système de recrutement discriminant qui ne laisse aucune chance aux seniors, qui vous empêche d’avoir devant vous de très belles personnes d’efficacité, de sincérité et de loyauté, c’est ce que je vous demande de faire tellement les circuits classiques sont archi verrouillés.

Dans 100 jours, je serais mort si la lumière ne vient pas à moi alors que je me bats pour aller la chercher, malgré tout mon courage, malgré toutes mes valeurs parce que vous me démontrez chaque jour combien je suis déjà mort pour vous, ne serait-ce que pour me confier de simples missions, alors que vous préférez dépenser des millions d’euros pas toujours soldés par des résultats tangibles, dans les tas de structures externes qui gravitent autour de vos écosystèmes bien cloisonnés.

Oui vous me démontrez chaque jour qui passe, en ne reconnaissant pas simplement mon combat sincère et honnête, que je suis déjà mort. Comme celui de milliers de personnes comme moi dont je suis solidaire.

Mais je ne veux pas croire que le résultat de toute une vie d’efforts sera la fin brutale d’une vie.

Cette vie si précieuse alors que tant de gens en souffrance se battent contre les pires maux pour la conserver chaque jour.

Je veux voir mes petits enfants grandir.

Je veux seulement espérer qu’à 58 ans, il me reste encore de belles années pour accomplir de très belles choses dans le travail et dans la vie.

Je ne veux pas mourir dans 100 jours. Non je ne le mérite pas.

Patrick Richard

 

A vous de jouer pour aider Patrick Richard a sortir de cette situation.

 

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