Bastien Martins Da Torre Directeur Europe Solium : "Gérer ses stocks-options en ligne c'est possible".
Rémunérations, Stocks Options, AGA, une plateforme #Cloud pour gérer votre plan d'actions

9 septembre 2014 11 h 09 min
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Culturellement les plans d’épargne actions sont nettement répandus aux Etats-Unis ou en Angleterre. Dans un environnement fiscal de plus en plus compliqué pour les grandes entreprises pour leurs cadres et dirigeants, la question de fidélisation reste la clé.

Solium a décidé de s’implanter en France pour proposer sa plateforme de gestion en mode #Cloud de ces plans d’actions. Une rupture technologique qui doit désormais convaincre les grands groupes notamment, amenant une gestion centralisée à travers un portail Web et des applications mobiles.

Gérer ses stocks-options en ligne c’est désormais possible !

Bastien Martins Da Torre Directeur Europe Solium est mon invité pour parler de cette innovation.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Bastien Martins, bonjour. Vous êtes le directeur Europe de Solium. On va parler avec vous d’un sujet qui fait parfois l’actualité, pas toujours pour des bonnes raisons, mais les sujets de rémunération, de stock-options notamment, c’est un vaste sujet et vous, votre société se lance donc en France, sur le marché français, avec des solutions, ce que l’on appelle software-as-a-service, on va en parler ensemble. Quel est l’historique déjà de Solium ? C’est une société technologique ?

Bastien Martins, Directeur Europe de Solium : Solium effectivement est une société technologique d’origine canadienne qui a été créée il y a 15 ans et qui a proposé essentiellement, dans un premier temps dans les pays anglo-saxons, donc États-Unis, Canada, Royaume-Uni et l’Australie, une solution en mode, quand on dit software-as-a-service, c’est je suis un utilisateur et j’accède au travers d’une interface Web à différents services pour pouvoir gérer mon plan d’actions. Et effectivement culturellement, il y a une propension importante des employés, des salariés, des collaborateurs qui bénéficient de plans d’épargne actions. Donc si je prends un exemple par exemple avec Barclay’s en Angleterre, il y a 10 000 collaborateurs qui bénéficient de plans stock-options là où en France culturellement et historiquement, peut-être aussi pour des raisons fiscales, on a plutôt privilégié des attributions de stock-options à des cadres dirigeants, des patrons de pays et des directeurs de branches. Donc simplement la volonté de s’implanter aussi en France, ce que l’on a fait cet été, en Espagne et en Allemagne qui est dans notre radar, vient dans cet encouragement, la fiscalité qui continue à être très pointilleuse sur ces sujets et cela oblige nos clients à être de plus en plus précis sur la gestion des stock-options.

Web TV www.labourseetlavie.com : Quelque part aujourd’hui, si on prend le marché français, ils n’ont pas forcément en tête leur portefeuille ou en tout cas la manière dont ils pourraient gérer ce portefeuille de stock-options, ils n’ont pas de tous les outils à leur disposition ? Cela reste encore peu, on pourrait dire, artisanal ? Ce n’est pas un défaut.

Bastien Martins, Directeur Europe de Solium : Solium Disons qu’Excel est un outil qui est largement répandu, qui présente ses limites, qui a le mérite… On sait que les informations et les données existent, simplement entre les équipes Direction ressources humaines, Direction financière chapeautées au niveau de la direction générale, les équipes Compensation et Benefit, les Comp & Ben, il y a effectivement beaucoup d’heures passées à récolter, consolider et rationaliser ces informations, avec un niveau de fiabilité qui du coup parfois n’est donc pas certain. Et quand on voit qu’il y a des outils et des solutions modernes pour le faire, y compris donc ce portail Web, et des applications mobiles pour pouvoir le gérer, c’est le sens de l’histoire que d’aller sur ce type de solutions.

Web TV www.labourseetlavie.com : Aujourd’hui le frein le plus important, c’est quoi ? Vous parliez de fiscalité, cela peut être un frein c’est-à-dire que la France n’est pas les États-Unis, n’est pas le Royaume-Uni.

Bastien Martins, Directeur Europe de Solium : Solium Oui et le fait qu’il y a eu une intensification des réglementations, cela rend aussi le sujet complexe. Donc les avocats fiscalistes le savent parfaitement bien, les Big Four également en termes d’audit, il y a une attente, il y a une demande. Donc le moment, fin 2014-début 2015, est opportun. Pour répondre à votre question, c’est simplement, qu’est-ce qui pourrait être un frein ? Je pense que c’est plutôt comme tout changement, c’est un dialogue entre les différents acteurs, entre les différentes parties prenantes, que sont donc que les clients, les départements Comp & Ben, RH, direction financière, les établissements bancaires. Les grandes banques ont des rôles effectivement importants à jouer et ils ressentent ce mécontentement et ce bruit qui viennent des utilisateurs. Et puis, si on est élargi le débat pour répondre au point de la réputation, il faut d’abord voir, remettre les stock-options, ce pourquoi ils étaient prévus au début c’est-à-dire que c’est un outil de fidélisation des collaborateurs, or aujourd’hui on se rend compte qu’il y a beaucoup de sociétés, CAC 40 et SBF 120, pour lesquels les collaborateurs, vous leur demandez quelle est la position de leur stock aujourd’hui, ils ne savent pas répondre précisément. Donc du coup, le côté rétention et le côté je fidélise, il y a un loupé puisque si je ne sais pas exactement à combien j’ai droit, est-ce que cela me fidélise vraiment ? Question.

Web TV www.labourseetlavie.com : Qu’amène justement l’expérience américaine initiale sur le comportement des clients, des entreprises ? Cela a changé la manière de traiter ce sujet-là ?

Bastien Martins, Directeur Europe de Solium : Solium Ce que j’aime bien et Solium est une société d’origine canadienne, donc moi je dis, il y a le côté effectivement très business nord-américain et il y a le côté pragmatique et écoute, un niveau d’écoute extrêmement important qui cette fois est proche de la façon dont nous européens on conçoit les sujets. Je m’explique. Très souvent les plans d’action, les plans stocks, les plans fantômes, les plans cash sont déjà existants, ont été créés, il y a eu du travail qui a été fait pour le faire et il y a des existants dans toutes ces sociétés. L’idée, quelle est-elle ? C’est plutôt à l’outil à s’adapter à ces existants et le fait que l’on ait une approche modulaire, bout en bout, et extrêmement simple en termes de présentation d’informations, c’est ce pragmatisme qui le permet. Donc cette approche-là, je la qualifierai de simple, pragmatique, c’est nous qui faisons preuve d’écoute client et on ne demande pas à nos clients de s’adapter à nous.

Web TV www.labourseetlavie.com : Il peut y avoir aussi des clients, futurs clients français, qui peuvent s’interroger sur les questions de sécurité, sur des questions de… ce sont des informations sensibles, cela ne peut pas être diffusé n’importe où, donc ces questions-là sont aussi au cœur de votre stratégie ?

Bastien Martins, Directeur Europe de Solium : Solium Absolument. Donc le nom de la plate-forme s’appelle Solium Shareworks, alors Shareworks c’est un jeu de mots entre la partie share qui veut dire effectivement l’action et puis sharework, le travail collaboratif. Donc comment est conçue la plate-forme ? Je mets à disposition à travers d’une solution, on l’a dit, en mode SAS, c’est un portail Web, effectivement en fonction des droits que je connais et que j’ai dans ma base Ressources humaines, je vais donner à tel étais le profil qui des droits d’administrateur, qui des droits en termes de consultation ou sur les équipes Comp & Ben un droit et une visibilité sur qui une marque, qui un pays, qui une entité, qui une branche. Derrière il y a une anonymisation des informations, notamment des informations bancaires, et puis c’est là où c’est important d’avoir 15 ans d’historique, d’avoir 3000 clients, 600 000 participants, pourquoi ? Parce qu’il y a eu aussi des interconnexions avec des établissements bancaires et des brokers, donc Solium est même capable en Amérique du Nord de prendre des responsabilités sur les montants versés et sur les allocations qui sont effectuées. Donc cela montre un niveau de maturité que ne peut pas se permettre tout un chacun, et du coût en termes de sécurisation des données, c’est très impliquant pour Solium en termes d’approche, en termes de solutions et en termes de services.

Web TV www.labourseetlavie.com : Vous parliez des sociétés du CAC, du SBF 120, ce sont les premières potentiellement concernées par votre installation et vos projets ?

Bastien Martins, Directeur Europe de Solium : Solium Absolument, même si pas plus tard qu’hier, j’ai eu une remarque d’une personne en France qui connaît extrêmement bien le sujet, qui m’a dit « il faut élargir le sujet » parce que parfois avec moins de participants, peut-être 10, 20, 30, 50, mais avec une volonté effectivement de croissance, et une vraie prise de conscience de fidélisation et le fait de « ne pas avoir eu à faire face à de la complexité », donc partir sur une solution simple tout de suite. Là où je lui ai répondu, je lui ai dit « c’est tout à fait exact » et une expérience que l’on a eue notamment en Californie avec la Silicon Valley Bank, c’est que Solium est très connu notamment par des Dropbox, des Hootsuite qui pre-IPO ont alloué un certain nombre de stocks avant introduction, et là aussi il y a une mécanique assez complexe à gérer. C’est possible, après on ne peut pas se répartir et être partout à la fois, donc aujourd’hui 400 personnes, 50 en Europe, donc on va le faire progressivement, et ceux qui montrent une appétence, un intérêt, ce sont bien ceux du CAC 40 aujourd’hui.

Web TV www.labourseetlavie.com : On verra si ces deux mondes qui sont aujourd’hui encore assez loin, du moins en France, se rejoignent. Merci d’avoir fait le point avec nous Bastien Martins.

Bastien Martins, Directeur Europe de Solium :  Merci à vous Didier.

 

©www.labourseetlavie.com. Tous droits réservés. 9 septembre 2014.