Denis Lambert Pdg de LDC.
Résultats semestriels 2011/2012 du spécialiste de la volaille et produits traiteurs.

27 décembre 2011 10 h 04 min
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LDC : Résultats semestriels 2011/2012 du spécialiste de la volaille et produits traiteurs.

Selon le groupe, sur le premier semestre de l’exercice 2011-2012 (mars à août 2011), le chiffre d’affaires consolidé est ressorti à 1 343,0 M€ contre 1 229,7 M€ sur la même période de 2010-2011, en progression de 9,2%. Cette croissance du chiffre d’affaires est associée à une hausse de 2,7% des tonnages commercialisés. A périmètre identique, le chiffre d’affaires du semestre progresse de 7,5%. Les tonnages commercialisés sont restés stables sur la période.

Retour sur ces résultats, l’évolution de la stratégie en France et à l’international, avec Denis Lambert Pdg de LDC.

Pour l’actualité financière et les détails de ces résultats semestriels, la partie Finance du site de LDC : LDC

Denis Lambert Pdg de LDC.
Vidéo sur les résultats annuels 2010/2011 de LDC et les perspectives

25 mai 2011 11 h 21 min
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Vidéo avec Denis Lambert Pdg de LDC sur les résultats annuels 2010/2011.

Sur l’ensemble de l’exercice 2010-2011 (clôture au 28 février), le chiffre d’affaires du Groupe LDC ressort à 2554,7 M€ (+3,1% à périmètre et taux de change constant).

Retour sur l’exercice avec l’intégration des sociétés Arrivé dans la volaille et de Marie dans le traiteur en année pleine et les conséquences de la flambée des céréales pour le groupe.

Denis Lambert Pdg de LDC.
Interview sur les résultats semestriels 2010/2011

25 novembre 2010 10 h 05 min
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LDC : résultats semestriels 2010/2011. Denis Lambert Pdg de LDC revient sur les résultats semestriels du groupe agroalimentaire.

Le groupe qui a réalisé des acquisitions est confronté à la hausse des prix des céréales. Comment évolue la stratégie et les perspectives du groupe ?

Web TV www.labourseetlavie.com : Denis Lambert, bonjour, vous êtes le Pdg de LDC. On va revenir avec vous sur vos résultats semestriels et sur les perspectives de la société. Comment s’est passé pour vous le premier semestre ? On voit une croissance autour de 2,4% ?

Denis Lambert PDG de LDC : « On a un premier semestre qui est plutôt bon, notamment sur le pôle volaille, avec une croissance de la consommation à +5, donc qui est très favorable. La volaille reste la seule protéine qui se développe en France, en Europe, voire dans le monde. Donc, on vient de faire une croissance importante avec la société Arrivé en volaille. Ca veut dire que le groupe LDC, sur ce marché de la volaille français a progressé, lui, de 38% en parts de marché. Donc on a profité de cette croissance, on est très satisfaits de cette intégration puisqu’aujourd’hui, un an après, elle utilise les outils de gestion du groupe LDC et son niveau de résultats, enfin l’objectif qu’on s’est fixé est déjà atteint. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Le marché, il a été assez, je dirais, en croissance, vous le dites. Il y a eu un meilleur deuxième trimestre que le premier. Comment ça s’est passé ? Est-ce que du côté des consommateurs il y a un petit peu de, je dirais… ou ça a été égal sur ces eux trimestres finalement ?

Denis Lambert PDG de LDC : « Il y a une bonne tenue de la consommation en grande distribution pendant tout le semestre. Parce que ces chiffres… on a les mêmes chiffres sur le rayon traiteur, donc je pense que par rapport à des historiques où la grande distribution, notamment en 2008, avec les problèmes de pétrole, avait été un petit peu délaissée. Les clients revenus, ils font beaucoup d’efforts promotionnels, ce qui fait qu’aujourd’hui il y a une consommation en grande distribution qui se tient. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Justement, de ce côté-là, du côté des prix, vous dites que c’est pas forcément évident, on y reviendra, sur le deuxième semestre. Sur le premier semestre, le côté commercial, le côté effectivement remise sur les produits, ça fait partie aujourd’hui de… je dirais, du jeu ?

Denis Lambert PDG de LDC : « Ca fait complètement partie du jeu, on nous a inventé ce qu’on appelle les NIP, les nouveaux instruments promotionnels. Ce sont les remises qu’on fait, que vous avez en caisse, qui sont financées pour partie par les fournisseurs, par les distributeurs. C’est vrai que ça s’est fortement développé. Donc ça a une influence, quand même, sur nos comptes exploitations, mais aujourd’hui ils sont nécessaires pour développer les activités commerciales. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Un mot de l’international et notamment de la Pologne. On a une croissance mais il y a un effet de change assez important sur le semestre ?

Denis Lambert PDG de LDC : « Oui, il y a eu un effet de change favorable. Il avait été défavorable les années passées… bon, on va profiter de cet effet de change favorable, mais néanmoins, sans effet de change, nos résultats en polonaises sont excellents. On a un taux, je dirais… un résultat d’exploitation à hauteur de 6,2% sur le semestre, c’est un taux qui est supérieur à la France donc… C’était un taux inespéré il y a 5-6 ans. On a profondément changé le mix produit. Aujourd’hui on fait 33% de produits élaborés sur les Tv polonaises, on travaille à 53% avec la grande distribution – il y a 5 ans on était même pas à 20% de grande distribution – donc c’est tout ces efforts là qui payent aujourd’hui en Pologne.»

Web TV www.labourseetlavie.com : Donc là on a cette évolution, quelque part, vers la partie traiteur, les produits élaborés, vers les produits élaborés qui se continue ?

Denis Lambert PDG de LDC : « Tout à fait. C’est une tendance de fond de consommation. En France on a une croissance sur les produits élaborés de 7% sur le semestre, donc les consommateurs veulent des produits service, ils font attention au prix mais ils apprécient la praticité. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Est-ce que comme chaque année, je dirais, sur ce semestre aussi il y a des nouveaux produits, des lancements de nouveaux produits ?

Denis Lambert PDG de LDC : « On ne cesse de lancer des nouveaux produits chez LDC. Sur la marque Le Gaulois, 32% du chiffre d’affaire est fait avec des produits qui n’existaient pas il y a 5 ans. Donc, oui, cette année on va lancer… si vous voulez cuisiner chez vous des morceaux de poulet avec la sauce pour faire le tajine ou faire le couscous, on va lancer des… vous savez, on a un produit qui a un gros succès qui sont ces grignottes de poulet qui sont ces petites ailes, on va lancer en format un peu plus importants pour les plus gros mangeurs, donc on a pleins d’idées avec ce produit formidable qu’est la volaille, parce que c’est varié, il s’accommode à tous les types de cuisines dans le monde. On ne manque pas d’imagination chez LDC. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Alors, du côté des perspectives, la plupart des entreprises aujourd’hui nous disent « ça va mieux, ça s’améliore ». Vous, vous dites sur le deuxième semestre – enfin vous l’aviez déjà dit au moins d’août, vous aviez dit « attention, ce qui se passe sur le prix des céréales aura de l’impact ». Concrètement qu’est-ce qu’il s’est passé et l’impact que ça va avoir ? Comment vous l’estimez aujourd’hui ?

Denis Lambert PDG de LDC : « Alors, concrètement, on a affaire, comme on l’avait connu en 2007, à une spéculation sur les céréales avec un blé qui est passé de 120 euros la tonne à 200 euros la tonne. Quand vous avez le blé qui augmente de 80 euros, le blé c’est la composante principale de l’alimentation de nos volailles. Donc, pour faire un kilo de poulet, il faut deux kilos de céréales pendant sa vie. Donc ça veut dire que notre prix de revient de poulet va être impacté de 160 euros, deux fois 80. Ces 160 euros, vous les rapportez au prix du poulet vivant, ça fait une augmentation du prix du poulet vivant qui va être autour de 20% quand le poulet aura mangé toutes les céréales qui ont augmenté. Comme le prix de la volaille dans notre chiffre d’affaire représente 60%, vous rapportez ces 60% aux 20%, ça veut dire que nous devons augmenter nos prix de 12%. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Aujourd’hui, enfin, en tout cas pour l’instant, ça n’a pas été possible. Ca vous arrive de faire des augmentations de prix chaque année mais là c’est plus compliqué ?

Denis Lambert PDG de LDC : « D’abord, on sait depuis septembre qu’il faut augmenter, donc on a pas attendu, on a déjà obtenu 6 à 8% auprès de nos clients de la grande distribution. Donc c’est un effort qu’ils ont fait, c’est aussi un effort qu’on a fait de différer, et la moitié du chemin est déjà faite, donc c’est pas non plus… il y a un dialogue qui s’installe. Il ne faut pas oublier que c’est un métier de filière. Si… Il faut des industriels, mais il faut aussi des éleveurs. Il faut que tous les maillons de la filière vivent si vous voulez qu’ils continuent de produire. Donc la grande distribution a envie de vendre de la volaille, elle sait qu’elle doit faire cet effort par rapport à la filière. Il reste à discuter, dans les jours à venir, des 6 à 8% qui nous manquent encore. »

Web TV www.labourseetlavie.com : La situation de la filière en un mot, justement, elle est difficile en ce moment ?

Denis Lambert PDG de LDC : « La filière est saine depuis la période difficile de l’influenza aviaire, néanmoins si elle devait prendre à sa charge l’intégralité de ces augmentations de céréales qui sont très importantes, 80%, cette situation ne serait pas tenable. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Justement, toujours sur les perspectives, on sait que pour vous la deuxième partie de l’année, en général, est toujours plus importante compte-tenu de l’impact des fêtes de fin d’année. Comment vous envisagez, vous, ces fêtes, cette année, compte-tenu du contexte, de ce qu’on dit sur la conjoncture économique ? Est-ce que vous avez une idée de comment ça pourrait se passer ?

Denis Lambert PDG de LDC : « Oui, enfin on dit aussi que quand le contexte est difficile, que Noël est toujours réussi parce qu’on veut se faire plaisir. Donc, vous savez, ce qu’on regarde surtout c’est les jours de consommation. Aujourd’hui on a Noël qui est un samedi, donc on va avoir un weekend court. Ca veut dire pour nous que… on a maintenu des mises en place de… enfin un nombre de volailles, chapons, dindes aussi important que l’an dernier parce qu’on pense qu’il y a pas de raisons que sur les grosses pièces, la consommation soit identique, par contre on a été prudents sur les petites pièces compte-tenu qu’il n’y aura pas de pont cette année à Noël. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Un mot de l’intégration de Marie. Vous dites que là ça a été plus difficile. Qu’est-ce qui, je dirais, est en route et qu’est-ce qui prend plus de temps ?

Denis Lambert PDG de LDC : « D’abord, ce qu’il y a de plus difficile c’est que la situation de l’entreprise était moins bonne que ce qu’on avait estimé. On a une entreprise qui, quand on l’a reprise, avait perdu 5000 tonnes de produits à marque. C’est très important par rapport à ses volumes, donc notre première préoccupation, ça a été de redonner confiance aux clients. Donc, effectivement, on a été, je dirais, dynamique sur le plan commercial, que ce soit sur le plan des conditions, que ce soit sur le plan de l’activité promotionnelle. Tout ça a un coût qui a impacté les comptes de l’entreprise, et puis surtout on rajouté… on a fait le choix de communiquer sur la marque Marie. Avant notre arrivée, les communications sur la marque Marie c’était plus seulement que 1 million d’euros par an, nous on a remis 4 millions de plus à la communication. Donc, et dans un autre temps, toutes les économies qu’on a prévues, toutes les synergies qu’on a prévues, elles sont surtout informatiques, logistiques, mais il faut le temps de les construire. Donc les effets de ces économies, nous les aurons seulement sur 2011-2012. C’est pour ça qu’on a effectivement annoncé que le redressement de cette entreprise serait différé. On aurait pu aller plus vite, mais on aurait pas été assez dynamique sur le plan commercial et on ne voulait plus continuer de perdre des parts de marché. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Alors, en conclusion, compte-tenu de ces développements, de ces différentes acquisitions importantes, le groupe a changé de dimensions. 2011-2012, comment vous voyez, justement, le prochain exercice?

Denis Lambert PDG de LDC : « On va d’abord essayer de finir bien le dernier, notamment passer les hausses des sesterces sur le traiteur et sur la volaille, ça c’est la première préoccupation. L’exercice futur, nous on le voit de façon, je dirais… relativement optimiste parce qu’aujourd’hui il faut bien comprendre que les coûts de restructuration qui vont impacter l’exercice c’est quand même 13 millions d’euros, donc ces 13 millions d’euros ils vont être… ils sont dans nos comptes, donc les effets seront sur l’exercice, donc on est optimistes là-dessus. Par contre, on a quand même besoin d’une consommation qui soit bonne et pour ça, on est très attentifs au cours des céréales qui va être une des guidances importantes pour l’exercice à venir. »

Web TV www.labourseetlavie.com : Merci d’avoir fait le point avec nous, donc, Denis Lambert, PDG de LDC.

Denis Lambert PDG de LDC : « C’est moi qui vous remercie. »

© www.labourseetlavie.com 25 novembre 2010