Jean-Luc Buchalet Président Pythagore Consult : "L'équation chinoise".
Un roman aux Editions Plume Libre et cette question : Faut-il avoir peur de la Chine ?
Faut-il avoir peur de la Chine ?
J’ai eu l’occasion de parler d’économie au cours des dernières années avec Jean-Luc Buchalet, et même si il dévoile une autre facette de son talent à travers ce livre, ses connaissances et ses sources sont pertinentes pour mieux comprendre ce nouvel ordre mondial qui se dessine. Il faut s’intéresser de près à ce que dit et fait la Chine.
Vladimir Poutine le Président Russe en envahissant l’Ukraine et en subissant une résistance héroïque des Ukrainiens n’a peut être pas rendu service à la Chine et à ses ambitions en la matière.
L’Histoire de la mondialisation se dessine sous nos yeux. D’où l’intérêt de s’y attarder.
Jean-Luc Buchalet est professeur d’économie à la Sorbonne et à l’IAE Paris, grand voyageur, et expert de la Chine.
Le roman « Equation chinoise » est dans l’actualité. Car même s’il s’agit d’un roman, comprendre l’Histoire avec un grand H de la Chine est essentiel si l’on veut comprendre ce qui s’est passé dans ce pays majeur pour l’économie mondiale, et ce qui pourrait se passer pour le monde.
Une citation vient nous rappeler l’Histoire de la Chine :
« Le roman traverse le temps avec une partie consacrée à l’épopée vietnamienne d’un militaire des forces spéciales françaises qui est envoyé sur les hauts plateaux de la chaine annamite pour convertir les tribus montagnardes Hmong à la cause française et à la reconquête de la colonie de 1945 jusqu’à la chute de Diên Biên Phu en 1954. Une autre façon de montrer l’influence déterminante des chinois dans l’histoire. Le passé éclaire le présent. La Chine a façonné la région à son image et ne compte pas s’arrêter là avec « ses nouvelles routes de la soie ». Xi Jinping, le nouvel empereur, a l’intention de prendre le leadership en se substituant aux Etats-Unis, tout en défiant l’ordre mondial et l’universalisme de manière répressive. Il est convaincu que son heure a sonné et que l’équilibre des pouvoirs est en train de basculer en sa faveur« .
« La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force » dit George Orwell, dans 1984, cité également par l’auteur.