Interview Stéphane Kempenar Directeur Administratif et Financier Environnement SA.
Résultats annuels 2013 et perspectives du spécialiste de la surveillance de l'environnement

29 avril 2014 14 h 59 min
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Mon invité est Stéphane Kempenar Directeur Administratif et Financier Environnement SA.

La société Environnement SA est spécialiste des instruments de mesure de la qualité de notre environnement. Nous revenons avec lui sur la stratégie, l’année 2013 et les marchés de la société, en Europe, aux Etats-Unis et en Chine.

Nous parlons également des perspectives de développement !

Web TV www.labourseetlavie.com : Stéphane Kempenar, bonjour. Vous êtes le directeur administratif et financier d’Environnement SA, on va parler avec vous de votre actualité, de vos résultats et puis des perspectives. Si vous deviez résumer l’année 2013, pour vous, on voit que la croissance a été au rendez-vous, cela a été une année satisfaisante ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : Oui, plus que satisfaisante, une excellente année puisque on a confirmé la croissance du chiffre d’affaires, puisque l’on a fait plus 10 %, ce qui est un trend maintenant depuis quatre ans, ces quatre dernières années, on fait à peu près plus 10 % chaque année, et cette année en plus, c’est avec une forte croissance des résultats, donc l’année est d’autant plus satisfaisante puisque l’on a un résultat d’exploitation qui a plus que doublé, donc c’est vraiment une belle année qui est une concrétisation de la stratégie que l’on met en place depuis plusieurs années.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Vous êtes notamment spécialisés dans les instruments de mesure, notamment dans le domaine de l’environnement, pollution de l’air et autres, c’est vrai que l’on en a beaucoup parlé. Il y a des marchés qui n’étaient pas forcément… qui sont revenus aussi, je pense aux États-Unis, il y a eu à nouveau de la croissance aux États-Unis ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : Oui, alors là, c’est surtout lié, nos métiers sont très liés aux réglementations, donc là, c’est plus lié à des décalages de réglementation, en particulier sur les États-Unis. Donc c’est vrai que l’on a eu une année 2012 plutôt difficile puisque on avait anticipé des réglementations qui ne sont pas arrivées, là on a des réglementations qui à nouveau se sont mises, toujours les mêmes, mais qui sont décalées, donc là c’est plutôt du 2014-2015. Donc il y a eu une reprise sur 2013, plutôt en fin d’année, un bon exercice 2014 et surtout des bonnes perspectives sur 2015-2017. Les marchés 2013, c’était plutôt sur la Chine et particulièrement aussi sur la France puisque on a une la mise en place d’une réglementation sur les dioxines qui nous a boosté une partie de notre activité qui est très spécialisée sur ces productions d’instruments.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Quand on parle de ces pics de pollution, comme on en a parlé en France au cours de ces derniers mois, vos instruments sont là pour mesurer ce qui se passe ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : On est en plein dans le cœur de nos instruments puisqu’en plus les pics de pollution, ils sont liés à des événements d’émissions de particules fines, ce n’est pas n’importe quelle pollution, c’est où on se concentre le plus aujourd’hui, et donc ce que l’on a pu voir en particulier sur Paris au mois de mars avec des événements effectivement de haut niveau de particules fines dans l’air, et on a nos appareils, particulièrement un de nos appareils mesure ces niveaux de poussière, en fin de compte. Donc ce sont des appareils qui sont en plein dans le cœur  de cette cible que l’on vend énormément soit en France, soit même à l’étranger, la Chine étant aussi un des marchés très impacté par ce phénomène de particules fines, donc oui c’est effectivement en plein dans le cœur de nos métiers et de notre positionnement en France et aussi à l’étranger.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Justement, quand on parle de la Chine, on entend bien sûr parler de pollution, mais est-ce qu’il y a eu justement de vrais changements c’est-à-dire des investissements qui se sont mis en place ? Il y en a eu déjà, mais il y a une vraie tendance à investir dans ce domaine-là ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : Pour les Chinois, c’est assez permanent, c’est que, dans leur discours, effectivement cette manière permanente de dire on investit dans l’environnement. Sur ces parties mesures, c’est à marches forcées qu’ils y vont et un peu contraints et forcées. Plus la population accède à l’information, ce qui est le cas maintenant en Chine, sur la qualité de l’air, il y a un moment il n’y a pas besoin d’information, c’est visuel, cela se voit, plus il y a une pression effectivement de ces populations. Il faut savoir qu’aujourd’hui l’OMS a classé effectivement la qualité de l’air et la pollution particulièrement comme nuisible pour la santé, donc cela crée maintenant pour les populations un effet de pression forte sur les gouvernements, c’est le cas en Chine. L’année dernière il y a eu comme ça, cela a généré un marché pour nous sur le deuxième semestre d’une manière assez e sur la Chine, de par une volonté à un instant T d’investir fortement sur des appareils de mesure.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Justement, vous parlez tout de même de concurrence dans votre secteur, qu’est-ce qui vous permet de vous différencier dans ce secteur-là qui est un secteur effectivement en forte croissance ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : En termes d’utilisation des technologies, on utilise à peu près tous la même technologie optique, après c’est sur la qualité du rendu de l’information, et puis le fait de pouvoir effectivement rendre cette information pertinente de manière continue, ce qui est le cœur de nos métiers, donc qui est de faire certifier nos instruments, ce qui est la partie la plus difficile. Donc tous nos instruments aujourd’hui sont certifiés, en particulier par exemple sur les États-Unis, c’est un travail que l’on a fait l’année dernière. Sur la Chine, c’est un travail que l’on a entamé l’année dernière qui a été terminé cette année, donc tous les concurrents potentiels n’ont pas cette certification, ne peuvent pas l’obtenir, et par rapport à ceux qui l’ont après, on va avoir une différenciation en termes souvent de services ou de complémentarité au titre des autres instruments. Donc nous on a une gamme assez large qui permet de répondre quand même à beaucoup d’attentes de nos clients. Mais c’est un marché où la concurrence est omniprésente et où elle est réelle malgré tout.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Un mot de l’activité services, là on voit qu’elle est quasi stable sur l’exercice, qu’est-ce que l’on peut en dire ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : Donc elle avait fortement progressé ces dernières années. On avait mis en place un certain nombre de choses. Les vecteurs de développement aujourd’hui, ils sont sur nos filiales à l’étranger, donc nos filiales réalisent aujourd’hui 36 % du chiffre d’affaires du groupe, donc là il y a une vraie opportunité de développer cette partie Services. L’exercice a connu un fort développement de son chiffre d’affaires 2013 sur de la vente d’équipements, et derrière, c’est à plus ou moins moyen et long terme de la vente de services aussi, donc on va dire temporairement effectivement on a une croissance qui est raisonnable, qui est de 3 %, mais par rapport aux 10 % de croissance du chiffre d’affaires, elle était un peu inférieure, maintenant c’est une vraie récurrence de chiffre d’affaires et elle est soutenue par de la vente d’équipements, ce qui est quand même le business model de la société.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Vous parlez aujourd’hui de cas de filiales qui sont à peu près dans le Top 5 des ventes par pays, comment va se passer le développement international du groupe, il y a déjà ses filiales, il y en aura d’autres ? Comment cela va se passer ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : On se développe sur les marchés où on a aujourd’hui d’ores et déjà, par exemple au travers d’un distributeur, un marché potentiel relativement important. Donc il y a des zones potentielles de développement à l’international, on avait parlé à l’exercice précédent, cela pouvait être, cela peut être l’Amérique du Sud. Il faut atteindre quand même un niveau de chiffre d’affaires qui pour nous permet de rentabiliser nos activités mieux qu’au travers d’un distributeur ou de les développer. Donc aujourd’hui il y a quelques zones identifiées, cela peut-être, je le disais, effectivement l’Amérique du Sud, cela peut être aussi des zones qui peuvent se trouver en Europe. Donc après on a effectivement différentes… comme le Royaume-Uni par exemple où effectivement aujourd’hui il y a une croissance très importante, mais avec un très bon distributeur. Donc l’intérêt pour nous, il faut vraiment que l’on ait un intérêt de développement c’est-à-dire que l’on puisse faire mieux qu’un distributeur.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Sur les perspectives, vous évoquez éventuellement des cibles dans votre secteur, c’est pour quel objectif ? Ce serait pour quel objectif justement pour vous ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : Nous, on a toujours différents objectifs de développement. Le meilleur objectif pour nous, c’est d’obtenir une complémentarité de produits, un ajout de technologie, et tout ça, ça passe effectivement dans… qui soit un vecteur de croissance relativement rapide pour nous et rentable surtout. Donc la première chose que l’on vise, c’est toujours la technologie et la complémentarité de nos produits, donc c’est le premier cœur en matière de cible pour nos cibles justement.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Sur les perspectives, l’année 2014, vous l’envisagez comment ?

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : On est sur un trend aujourd’hui effectivement d’une progression relativement régulière. Je dirais, les choses qui peuvent faire varier en plus ou moins le chiffre d’affaires, c’est toujours à peu près les mêmes zones, c’est la zone Chine, mais votre question de tout à l’heure était pertinente là-dessus puisque ce sont des zones effectivement où on peut connaître tout d’un coup des croissances assez importantes, comme on en a connu sur l’exercice précédent, ou pas. Donc en fonction de cela, on peut avoir effectivement une variable d’ajustement sur le chiffre d’affaires. On et confiant sur une croissance régulière. Maintenant le plus ou moins quelque chose viendra de ces zones-là ou aussi des États-Unis bien entendu.

 

Web TV www.labourseetlavie.com : Merci Stéphane Kempenar d’avoir été avec nous.

 

Stéphane Kempenar, Directeur administratif et financier de Environnement SA : Merci beaucoup.

 

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